Que vous évoquent les 30 ans de PiLeJe ?
Je n’ai pas vraiment vu les années passer ! La première chose qui me vient à l’esprit est sûrement la richesse que m’a apportée cette incroyable aventure, tant sur le versant humain que personnel. J’ai eu l’occasion de faire beaucoup de très belles rencontres, qui pour certaines ont été décisives.
Pour moi, PiLeJe est l’aboutissement d’une idée : celle de créer une médecine beaucoup plus humaine et individualisée, une médecine pas simplement de la maladie mais de la santé.
Le succès de PiLeJe, c’est la réussite de ce groupe qui s’est réuni sur des objectifs, des valeurs et une éthique en commun.
Et je crois bien que nous avons réussi notre pari en ouvrant la porte sur un nouveau paradigme de la santé. Aujourd’hui, PiLeJe est une entreprise qui a certes 30 ans, mais qui continue à grandir, à innover et à se réinventer jour après jour.
Quels ont été le(s) moment(s) le(s) plus fort(s) de l’aventure PiLeJe ? Votre plus grande fierté ?
Il y a eu beaucoup de moments forts, à commencer par les tous débuts de PiLeJe : cet enthousiasme extraordinaire, cette joie de la création, du partage et de la connexion que j’ai réellement ressenti.
La force que l’on peut mettre dans une idée et la puissance qu’elle peut transmettre une fois devenue réalité m’a réellement émerveillé.
Tout est devenu possible. Nous nous sommes retrouvés autour d‘une mission commune, celle d’améliorer durablement la santé de chacun. Cela nous a permis de faire comprendre aux professionnels de santé qu’ils pouvaient exercer leur profession d’une manière différente, en ouvrant la porte à une nouvelle pratique de la médecine : la médecine de santé. Et je crois que c’est cela ma plus grande fierté.
Quelles sont pour vous les raisons qui expliquent le succès de PiLeJe ?
On ne réussit jamais seul, c’est ce que je sais aujourd’hui. C’est toujours un groupe, une communauté, une famille choisie, une équipe qui réussit ensemble.
Pour moi, le succès de PiLeJe repose sur toutes ces femmes et tous ces hommes qui se sont mobilisés pour faire grandir l’entreprise jour après jour.
PiLeJe est un laboratoire français et aussi familial, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
PiLeJe est un laboratoire que l’on peut qualifier de « familial » à plusieurs niveaux : premièrement car mes deux filles ont toutes les deux rejoint PiLeJe, et je suis extrêmement fier et admiratif en tant que père de leur implication au sein de l’entreprise. Mais cette admiration, je l’éprouve également envers toute la grande famille que forme PiLeJe. Je suis véritablement heureux de partager cette aventure avec chacun des collaborateurs de cette si belle entreprise. Arriver chez PiLeJe et surtout y rester, c’est choisir une famille qui partage nos valeurs et notre raison d’être : promouvoir la santé en chacun de nous et la maintenir le plus longtemps possible.
Quelles sont les prochaines étapes de développement ?
Nous en avons beaucoup, mais quelques sujets me motivent particulièrement en ce moment.
Premier constat : 60% des plus de 45 ans sont dans un état physiologique de vulnérabilité propice au développement de maladies. Cela représente pas moins de 20 millions de personnes en France !
Pour tenter de répondre à cette problématique, il faudrait parvenir à déceler très tôt cette vulnérabilité ou le cas échéant, parvenir à éviter les complications pour redonner aux patients un état optimal de santé. Et le challenge est parfaitement possible : nombreuses sont les maladies évitables comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou même certains cancers.
Deuxième piste sur laquelle nous travaillons en ce moment : la dépendance chez les personnes âgées. Il s’agirait de dépister précocement les fragilités qui sont de véritables accélérateurs de risque de dépendance afin de pouvoir apporter des solutions pour limiter la durée de celle-ci. L’objectif est d’aider les patients à vivre mieux, éviter autant que possible la dépendance, améliorer la qualité de vie et maintenir la santé à long terme. Enfin, actuellement nous nous intéressons également au syndrome de fatigue chronique. Ce syndrome concernerait plus de 200 000 personnes en France. Nous avons commencé à travailler sur ce sujet avec l’Association Française du Syndrome de Fatigue Chronique (ASFC) en partenariat avec des chercheurs et universitaires. C’est un nouveau défi à relever très enthousiasmant.